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Samedi 18 juillet, 18h

Temple d’Héricourt

LA RENCONTRE DE PARIS, 1652

Johann Jacob Froberger / Louis Couperin

Programme en création (commande du festival)

 

Jörg Andreas Bötticher

clavecin français de David Boinnard, d’après Vincent Tibaut de Toulouse (1691)

Lumières : Benoît

 

En mai 1667, au château d’Héricourt s’éteint Johann Jacob Froberger, organiste de sa Majesté Impériale, virtuose du clavecin, et compositeur laissant une œuvre pour clavier qui marque considérablement le XVIIe siècle et compte déjà parmi les chefs-d’œuvre de la musique.

Ce concert, à la manière d’une fiction, restitue ces échanges et témoigne du rôle important joué par Froberger dans la mise en forme de la suite de danses et sa diffusion en Allemagne. Alors que les manuscrits (non autographes) de Louis Couperin, mort en 1661 et les 2 recueils de Chambonnières imprimés en 1670 rangent les pièces par genre ou sans ordre bien défini, les suites de Froberger sont organisées : d'abord trois danses avec quelques doubles : allemande, courante et sarabande, auxquelles s'ajoute plus tard la gigue. Cette structure devient la base de la suite classique.

Les pièces laissées par Froberger sont d’une rare qualité, et souvent imprégnées d’une certaine mélancolie impossible à restituer avec la juste discrétion d’après la Princesse Sybille, si on ne les a pas apprises du Maître lui-même. Jean-Sébastien Bach, entre autres compositeurs, avait pour lui une grande estime.

 

Né à Berlin en 1964, Jörg-Andreas Bötticher se produit comme soliste et avec différents ensembles, dont Die Freitagsakademie, Ensemble 415 et La Fenice, dans toute l´Europe, en Amérique du Nord et en Colombie. Organiste à la Predigerkirche de Bâle, il dirige, entre autres activités pédagogiques, depuis 1997, sa propre classe de clavecin à la Schola Cantorum Basiliensis. Pour ses enregistrements pour Ricercar, Mottete, Harmonia Mundi France et opus 111, il privilégie des compositeurs peu connus comme Alessandro Poglietti, Michelangelo Rossi et Ignazio Albertini ainsi que Heinrich Schmelzer (avec Hélène Schmitt, violiniste).

 

 

Samedi 18 juillet, 21 h

Temple Saint-Jean de Belfort / l’Orgue en scène

LES RENCONTRES DE GRÖNIGEN (1596)

ET LÜBECK (1705)

 

Jean-Charles Ablitzer, orgue nordique de Marc Garnier (1984) / artiste associé

(avec la participation éventuelle de Gilles Cantagrel)

 

A sept kilomètres d'Halberstadt (Saxe-Anhalt) se trouvait le château de Gröningen, résidence du duc de Braunschweig et Lüneburg. Michael Praetorius entra au service du duc Heinrich Julius en qualité d'organiste de chambre, au château, en 1594. En 1596, un orgue exceptionnel de cinquante neuf jeux, construit par David Beck, est inauguré à la chapelle du château de Gröningen avec la participation de cinquante trois organistes les plus habiles et les plus célèbres d'Allemagne, parmi lesquels Hans Leo Hassler ou Hieronymus Praetorius.

Alors qu’il n’a que 20 ans, Johann Sébastian Bach entreprend un voyage à pied de 400 km jusqu’à Lübeck pour rencontrer le plus grand organiste d’Europe du Nord : Dietrich Buxtehude. Voilà tout ce que l’on sait de cet épisode, décisif pour Bach. La rencontre a eu lieu en 1705… mais c’est tout ce que l’on en sait.

Jusqu’où va l’imbrication des musiques de Bach et Buxtehude ? Quelles recommandations Buxtehude aurait-il fait à Bach, et qu’est-ce que Bach a réellement repris ?

Ce qui est historiquement établi, c’est qu’au retour de Bach à Arnstadt, le changement déroutant de son style musical provoque l’ire des autorités. Sa musique se complexifie, ses modulations étranges troublent l’assemblée. Et des copies d’œuvres de Buxtehude circulent dans la famille Bach.

                                                                                            

                                                                                                                                                                                              

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