Dimanche 19 juillet, 11h
Chœur roman de Melisey
FERMATO IL PASSO
Le origini del Recitativo tra Poesia
e Musica all'inizio del XVI secolo
Vivabiancaluna Biffi, chant
Aux origines du récitatif. Un répertoire poétique, musical - et un art de la déclamation - à découvrir, au fil de frottole - chansons polyphoniques que l'on peut situer entre la forme de la ballata et celle du madrigale -
dans l'Italie du tout début XVIe siècle.
Viva biancaluna Biffi, chanteuse et vièliste, membre des ensembles Alla francesca et Lucidarium, propose un récital qui est l'aboutissement d'un long travail de conception, d'interprétation, de maturation...
Ce programme est le fruit d’une immense passion pour la poésie et la musique italienne du XVI° siècle mais aussi et surtout de l’expérience musicale conduite avec l’Ensemble Lucidarium et de vingt années de recherches approfondies sur
la déclamation.
Dimanche 19 juillet, 17h
C Chapelle Saint-Martin de Faucogney
LES ROSES D’ISPAHAN
Chant persan et chant de la Renaissance
Doulce Mémoire / Denis Raison Dadre
Taghi Akhbari, chant persan
Marc Mauillon, baryton
Nader Aghakhani, târ
Pascale Boquet, luth et guitare renaissance
Angélique Mauillon, harpe triple
Denis Raisin Dadre, flûtes et direction
Bruno Caillat, zarb, daf, tambourin
Lumières : Benoît Colardelle
Comme le chant classique persan, le Nuovo Stile inventé par Caccini se met au service de la poésie, dont il entend révéler tous les affects. Cette primauté du mot n'empêche pas l’utilisation de passages extrêmement virtuoses,
les passaggi, avec la technique de gorgia étonnamment proche de la technique persane. Cette virtuosité n’a rien de gratuit ou de décoratif, elle est dans l’une ou l’autre des traditions, une incandescence de l’émotion. Au-delà des différences culturelles, il est saisissant d’entendre à quel point ces deux traditions se rejoignent avec une musique tantôt non mesurée comme des récitatifs, tantôt très rythmée dans un rapport
à la danse.
Cette rencontre et cet échange avec le chant perse nous apportent des clés pour retrouver dans Caccini ce qui faisait sa puissance émotionnelle au XVIIe siècle, ces fameux pouvoirs de la musique qui confinaient au surnaturel ; en somme
une tradition vivante trop souvent oubliée par les interprètes de musique ancienne.