Rêves romantiques
                                                                    Direction Kaspar Zehnder
                                                                    Alto Antoine Tamestit
                                                                     
                                                                    dimanche 8 février 2oo9 à
16h
                                                                    avant-concert › conférence à 15h
                                                                    Salle Pleyel – Paris
                                                                     
                                                                     
                                                                    Robert
Schumann
                                                                    Manfred, Ouverture op. 115 (12’)
                                                                     
                                                                    Carl
Maria von Weber
                                                                    Andante
et rondo hongrois pour alto et orchestre op. 35 (10’)
                                                                     
                                                                    Jacques-Féréol
Mazas
                                                                    Le
Songe, fantaisie sur La Favorite op. 92 pour alto et orchestre
                                                                     
                                                                    Johannes
Brahms
                                                                    Symphonie
n° 4 en mi
mineur
op. 98 (40’)
                                                                     
                                                                    
                                                                    Le songe, c’est cet
état de rêve où la raison, soudainement, laisse place à l’épanchement de
l’imaginaire. Il est l’état idéal de l’artiste romantique enclin à explorer son
inconscient, à laisser s’exprimer tous ses désirs, ses extravagances aussi.
Ainsi perçoit-il, comme Nerval, le double aspect des choses, entre réalité et
illusion. Toute l’œuvre de Schumann, entretenue par la fantaisie de son esprit,
oscille ainsi entre ces deux mondes. Chez Weber, ce sont les sonorités sombres
des instruments de l’orchestre qui ouvrent l’espace de l’intimité et du songe.
Il trouve ainsi avec l’alto l’instrument idéal de la rêverie, comme dans son Andante et
rondo ungarese. Le Songe de Jacques-Féréol Mazas, brillant violoniste
et altiste français de la première moitié du XIXe siècle, est autre ; c’est
celui des réminiscences mélodiques de l’opéra de Donizetti (La Favorite) à partir desquelles
son esprit brode, glose et vagabonde. Avec la Quatrième Symphonie de Brahms, on plonge
dans la vérité intérieure où la nature sincère s’exprime et on pense alors au
philosophe Alain qui disait que « songe n’est point mensonge, sinon en ce sens
qu’il représente ce qu’on voudrait, non ce qui est » (1921).
                                                                     
                                                                    
                                                                    Réservations : 01 43 68 76 00
                                                                    www.orchestre-ile.com
                                                                     
                                                                    Tarifs : de 6 € à 30€
                                                                    Pour bénéficier de tarifs préférentiels très avantageux,
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