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Oeuvres principales de Nono
Como una ola de fuerza y luz - Sofferte onde serene...
Avec Maurizio
Pollini, Slavka
Taskova
Como une ola de fuerza y lyz est une œuvre noire, funèbre : c'est une cantate politique militante et revendicative sur
un texte de Julio Huasi. La pièce est dédiée à Luciano Cruz, un étudiant
révolutionnaire Chilien, mort accidentellement en 1971 au
moment de la composition et dont le nom est répété par la soprano comme une
supplique et un devoir de mémoire. Cette oeuvre est caractéristique des
recherches sur le son du compositeur, par la juxtaposition et la combinaison de
blocs et de plans sonores de diverses densités, avec un piano jouant le rôle
d'organisateur de la fusion des timbres avec l'orchestre, avec la voix et la
bande magnétique, et de leur transformation continue, pour aboutir à une
authentique sculpture sonore. Dans la même veine, "...sofferte onde serene…" pour
piano et bande (1977) dédié à Maurizio Pollini, et "Al gran Sole carico d'Amore"
(1975), deux œuvres qui magnifient aussi la recherche sur le son.
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Fragmente stille an diotima
Avec le Quatuor Arditti
Le Quatuor Arditti interprète formidablement cette oeuvre aride, d'une grande poésie,
emplie de longs silences, de force, et de violonce soudaines. C'est une musique de verre qui a constitué une innovation majeure par ses
textures complexes (sourdes), ses granulations et ses couleurs ; pour l'anecdote, la partition emploie la gamme «énigmatique» des
4 "Pièces Sacrées" de Verdi (1897).
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Prometeo, Tragedia dell'ascolto
Les solistes de l'Orchestre SWR et l'Ensemble Recherche sont dirigés par Hirsch.
Cette oeuvre est l'apogée de toutes les recherches de Nono sur le son électroacoustique. Prometeo n'est pas un opéra au sens traditionnel (même si la dramaturgie est
présente par les textes choisis) : lentes psalmodies, mélodies susurrées,
froissements sur les instruments, alternance de couleurs très sombres et de
scintillements...
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Quando stanno morendo
Avec Luigi Nono, Ingrid ADE, Roberto FABBRIACIANI et Roberto CECCONI
Une oeuvre apocalyptique, noire et pose des interrogrations sur la religion et la mort... |
Guai ai gelidi mostri - quando stanno morendo - diario polacco 2
Avec André
Richard, Studio
Experimental Swr
En mars 1983, Nono a écrit à un ami proche, le peintre Emilio Vedova : "j'ai toujours estimé à cette époque que je devais composer de la musique imprévue et imprévisible". Ce qui m'intéresse personnellement est non seulement le gris, les ruptures préfabriquées mais également les belles nouveautés
qui éclatent - tragiquement, aussi violemment, mais qui aspire à une nouveauté plus douce". Avec Guai ai gelidi mostri, Nono a pu explorer les nouvelles possibilités de temps structurant et l'espace et étudier l'électronique vivante.
Au début des années 1980 Luigi Nono a commencé à explorer d'une façon plus minutieuse les possibilités techniques de manipuler le son en temps réel, un processus connu comme l'électronique vivante. Ces premières expériencesont mené à Das atmende Klarsein et Io, frammento da Prometeo et
ont été suivies en 1982 par Quando stanno morendo. Diario polacco n. 2, un travail pour deux sopranos, mezzo-soprano, alto, flûte basse, violoncello et électronique vivante.
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Caminantes ayacucho
Avec le Quatuor Arditti et l'Orchestre symphonique SWR
Les amateurs du travail de Nono Luigi auront déjà une idée de ce à quoi s'attendre
avec ces pièces. Ceux qui connaissent le quatuor à cordes Framente-Stille, et Diomita peuvent s'attendre à une extension et au développement de ces concepts.
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