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Oeuvres principales de Rameau
Les Grands Motets
par Philippe Herreweghe et la Chapelle Royale
Production ultime du grand motet versaillais dans l'histoire de la musique française, ces oeuvres dirigées par Herreweghe surpasse tout ce l'on a entendu de Rameau jusqu'à présent. En effet, Philippe Herreweghe apprend à lisser les mélodies, cherche la surprise harmonique sans la brusquer et révèle un côté tendre que
l'on ne connaît pas beaucoup de Rameau.
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Pièces de clavecin
par William Christie
Ce spécialiste de la musique baroque, et plus particulièrement de la
musique française de cette époque, laisse une interprétation émouvante et touchante de ces petite miniatures pour clavecin.
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Suites pour clavecin
par Angela Hewitt
Saluée comme l’une des plus grandes interprètes de Bach, la pianiste canadienne Angela Hewitt livre tout son talent dans ces pièces pour clavecin
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Intégrale des cantates
par le New Chamber Opera Ensemble dirigé par Gary Cooper, avec Rachel Elliott, James
Gilchrist, Thomas Guthrie et Roderick Williams
Six des sept cantates conservées ont été écrites avant que ne soit représenté son premier
opéra Hippolyte et Aricie. Rameau a versé quelques-unes de ses pensées les plus originales dans ces
cantates. Gary Cooper dirige les sept oeuvres et propose même deux versions de la cantate Aquilon et Orithie, en plus d'une version alternative d'une aria de la Cantate pour le jour de la
Saint Louis.
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Les Palladins
par William Christie et les Arts Florissants
Les Paladins selon la mise en scène de José Montalvo, est une sorte
d'ovni dans le paysage lyrique. Le travail de Montalvo est avant tout basé sur les projections vidéos qui
donnent à voir à peu près tout ce à quoi le livret fait allusion, mais avec une
inventivité et une originalité inépuisables. Toutefois, la chorégraphie en hip-hop qui suit ou non la musique de Rameau, ne fait quand même pas très bonne figure. Ce qui sauve toute cette inventivité nouvelle dans l'opéra baroque, c'est bel et bien l'interprétation inoubliable des Arts Florissants.
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Les Indes Galantes
par William Christie et les Arts Florissants, Patricia Petibon, Danielle de Niese et Nicolas Cavalier
Les Indes galantes, œuvre qui incline à la féerie et au fantastique,
s’accommodent mal de la mise en scène assez « cartoon » et pour tout dire
réductrice de Serban et les chorégraphies décalées de Bianca Li. Comme pour les Paladins, ce qui sauve la mise en scène, c'est bel et bien le vocalement impeccable des Arts Florissants.
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Les Boréades
par William Christie et les Arts Florissants, Barbara Bonney, Laurent Naouri et Paul Agnew
Autre version des opéras de Rameau laissée par William Christie. La mise en scène de Robert Carsen privilégie cet autre élément substantiel de
"la tragédie lyrique Française" : la danse. Les ballets créent autant de
récréations "visuelles" , les danseurs de la compagnie invitée "La la la Human steps" dessinent par le
geste des mains et des corps une gesticulation parfois répétitive (réglée par
Edouard Lock). La chorégraphie décalée et la musique retrouvée au temps de Rameau, c'est là désormais la marque de fabrique de ce baroqueux.
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Zoroastre
par Christophe Rousset et les Talens Lyriques
Autre opéra, autre directeur musical. Mais sur le plan de la mise en scène, à croire que Christie ai fait des émules... Pierre Audi, jusque là étranger à la tragédie lyrique, et s’essayant de surcroît
à son premier Rameau, rendant moderne par quelques aménagements. Toutefois, la musique sauve elle encore ces inventions visuelles, bien qu'inférieure par la qualité à ce que nous habitue d'habitude Christophe Rousset.
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