Oeuvres principales de Prokofiev
Intégrale des sonates pour piano
Yakov Kasman au piano
Ce russe au toucher surprenant dévoile une puissance électrisante et tous les messages harmoniques et dynamiques sont diffusés par un lyrisme que l'on ne retrouve nulle part ailleurs que chez Richter.
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Concertos pour piano (n°1 et 5)
Piano : Vladimir Ashkenazy
Orchestre Symphonique de Londres dirigé par André Previn
Ces concertos sont interprétés par deux coloristes aimant tous deux le grand piano romantique et les timbres inouis de respiration. L'orchestre, même s'il est relégué au second plan, marque les pages pour piano d'une grand enthousiasme.
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Intégrale des symphonies (n°1 à 7)
London Symphonic Orchestra dirigé par Walter Waller
Il s'agit de l'intégrale des symphonies dirigées et enregistrées à Londres dans les années 1970 dont Waler Waller nous présente des couleurs franches et fraiches.
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Guerre et Paix (opéra)
Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de
Paris, direction Vladimir
Jurowski
Mise en scène : Francesca Zambello
Le metteur en scène américain Francesca Zambello signe là son meilleur spectacle parisien : un décor de murs coulissants blanc crème, des éclairages indirects puissants et
des costumes pastels simples et beaux. C'est ce qui sauve cette fois la musique, car les chanteurs peuvent chanter un peu faux et paraître vocalement faibles. Néanmoins, pour cette troisième collaboration entre les deux artistes, c'est l'une des meilleures interprétations qui existant de ce chef d'oeuvre.
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L'amour des trois oranges (opéra)
Orchestre Philharmonique de Rotterdam, sous la direction de Stéphane Denève
Choeur de l'Opéra de Hollande
Mise en scène : Laurent Polly
Stéphane Denève à la direction musicale inspire les
remarquables performances des solistes et de l'Orchestre philharmonique
de Rotterdam. Cela se passe de mot. C'est tout simplement une victoire spectaculaire sur la théâtre musical.
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Ivan le Terrible (opéra)
Orchestre et choeur de l'Opéra de Paris, sous la direction de Velo Pähn
Mise en scène : Yuri Grigorovich
Cet Ivan le Terrible convoque pas moins de
quatre vingt dix danseurs. Yuri Grigorovich a déduit de la musique de Prokofiev un synopsis d’une intensité dramatique
saisissante. Ce qui surprend en regardant cette captation assez exemplaire c’est
le rythme haletant du spectacle, sa formidable énergie. Le tout sous une musique étourdissante de virtuosité et d'engagement.
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